Le défi des réformes internes dans le cadre des relations avec l'Union européenne
Les relations de la Suisse avec l'UE sont marquées par un ensemble toujours plus dense d'accords bilatéraux. Bien que la Suisse, au travers de ces accords, n'a formellement pas renoncé à sa souveraineté en faveur de l'UE, le droit suisse reprend toujours davantage de législation européenne. Ce processus gagne même en dynamique: d'une part, la collaboration s'étend à des domaines de plus en plus nombreux et, d'autre part, dans le cadre des accords les plus récents, la Suisse est de fait obligée de reprendre les développements du droit européen, à l'instar de la pratique instaurée dans les pays membres de l'UE. Au vu de cette évolution, émerge l’exigence de procéder à des réformes internes, de façon à consolider la structure fédérale et démocratique de l'Etat, qu'il s'agisse de l’éventualité d’adhérer à l'UE ou d’approfondir les relations bilatérales. Les axes des réformes doivent notamment porter sur le renforcement du fédéralisme participatif et le développement de la juridiction constitutionnelle. A ce propos, il convient de prendre en compte les expériences des pays fédéraux voisins, notemment l'Allemagne.
Marina Carobbio Guscetti | Conseillère nationale TI |
Henry Gétaz | Chef du Bureau de l‘intégration DFAE/DFE, Ambassadeur, Berne |
Markus Kägi | Conseiller d’Etat ZH |
Michael Reiterer | Ambassadeur de l’UE auprès de la Suisse et de la Principauté de Liechstenstein |
Bernhard Waldmann | Directeur du Centre National de l’Institut du Fédéralisme, professeur UNI FR (Présentation) |
MODÉRATION | |
Luciano Ferrari | Journaliste “Tages Anzeiger” |